TÉMOIGNAGES
Un outil de recherche et de partage :
"Ces ateliers itinérants depuis 2009 entre la France et l’Afrique, suivis d’expositions où les Cartes du Corps sont associées à la diversité du public touché, créent un dialogue : récolte qui s’enrichit et témoigne au fil des traversées."
"Les Cartes du Corps témoignent au délà des mers et des océans d’une part d’humanité qui nous est commune, d’où que l’on soit, d’où que l’on vienne. C’est un voyage, qui d’initiatique devient message : un périple personnel et universel."
Un témoignage d'Afrique du Sud :
L’Art thérapie dans le contexte des flux migratoires et le travail du Centre Scalabrini :
"Avec l’accélération du flux migratoire vers l’Afrique du Sud, les tensions se sont accrues concernant l’accès aux services de base, tout particulièrement dans les taudis péri-urbains où affluent Sud Africains démunis, travailleurs immigrés pauvres, réfugiés et chercheurs d’asile. Ces flux sont faciles à identifier par localités. Ils sont à l’origine de l’éruption massive de violence xénophobe en 2008. Cette violence s’est poursuivie dans la région ouest du Cap, notamment dans le déplacement de 2 500 Zimbabwéens de leurs domiciles à De Doorns en novembre 2009 mais aussi dans les nombreux incidents isolés de violence et d’intimidation sur l’ensemble du grand territoire de Cape Town.
En raison de la détérioration des conditions politiques et économiques dans leurs pays, on estime à quelques 2 millions le nombre de personnes provenant de Somalie, du Congo, du Zimbabwe, de Malawi, de Mozambique ou d’ailleurs, cherchant asile et travail en Afrique du Sud. Bien que le gouvernement sud africain ait ratifié les accords de l’Organisation de l’Union Africaine et des Nations Unies concernant les réfugiés, légiféré en la matière en 1998, et amendé sa propre loi en 2002, il n’a pas mis en oeuvre ces dispositions pour nombre de motifs, incluant le manque de ressources financières, l’absence de volonté politique, la pénurie de connaissances ou de capacité de gestion, la corruption et les remplacements fréquents de personnel.
C’est dans ce contexte que le Centre Scalabrini propose des programmes d’aide et de développement aux réfugiés, demandeurs d’asile, migrants et sud africains locaux.
Notre travail s’articule autour des principes suivants : nos programmes visent à stimuler les possibilités pour nos clients en accroissant leurs capacités et leurs acquis de base ainsi que leur accès à l’information, tout en encourageant une attitude pro-active de la part des bénéficiaires de services.
Nous avons bien conscience du fait qu’un sentiment de bien-être est essentiel au succès et que la prise en charge doit se faire en présence d’une volonté affirmée des clients de modifier leur situation et de confronter leurs peurs. Nous croyons que l’acquisition de compétences professionnelles, le sport, les arts et la culture sont d’excellents outils pour favoriser la transformation sociale, la guérison et l’accroissement de la confiance personnelle. Au moyen de ces activités et en incitant des personnes de milieux divers à y participer, nous pouvons promouvoir l’unité dans la diversité. L’art-thérapie offre à nos clients un espace thérapeutique dans lequel exprimer et interroger le traumatismes d’expériences passées, et cheminer vers la guérison grâce à ce processus."
Miranda Madikane, Directrice Centre Scalabrini, Cap de Bonne Espérance, Afrique du Sud
Images d'art-thérapie au Scalabrini Centre, à l’hôpital Valkenberg de Cape Town, Afrique du Sud et à l'Agora Régie de Territoire de Graulhet, France ▲
RECOMMANDATIONS D'EMPLOYEURS ET PARTENAIRES ▼
OUDE MOLEN VILLAGE / SCALABRINI CENTRE / FRIENDS OF VALKENBERG TRUST
VOIR LES CARTES DU CORPS / VOIR LES MOSAÏQUES / VOIR LES STAGES